Quelle soirée nous avons passée… Des images colorées de femmes aux poitrines généreuses se battant, gémissant et se faisant des signes, tout en roulant dans des bolides équipés de vibromasseurs surpuissants. Voilà ce qui était accroché au mur de la galerie Deus. Un artiste japonais du nom de Rockin Jelly Bean, vêtu d'une combinaison et d'un masque de catch mexicain, sirotait du champagne en regardant les spectateurs se laisser happer par son art sensuel et tentateur. Puis, lorsque la musique a frappé à la porte, il a ouvert la porte en sautant sur scène et entonnant des airs de « Surf Rock-a-Billy » (certains en japonais) avec le groupe balinais de Mad Men « The Hydrant », accompagné de la go-go danseuse la plus paresseuse du monde qui accompagne Rockin Jelly Bean à tous ses vernissages. Si John Waters lui-même était entré avec le zombie de Divine comme cavalier pour la soirée et avait commandé des martinis, cela ne nous aurait pas surpris du tout. C'était une soirée comme celle-là. On est vraiment à court de mots ! On a ri, pleuré, bu ; on a assisté au vernissage de la galerie Rockin Jelly Bean, et la soirée était épicée. Si vous avez eu la chance d'être chez Deus hier soir, vous savez ce qu'on veut dire. Si vous vivez par procuration, jetez un œil à ces images… Nous avons également décidé de réaliser une vidéo sur sa dernière peinture, avec l'aimable autorisation de Nikko Karki. 
































