Nous avons participé aujourd'hui à la version tropicale du Deus Swank Rally, et ce fut un franc succès. Plus de 50 motards du monde entier se sont rendus à Bali pour cette septième édition du Deus Slidetoberfest.
Le Swank est une invention de nos cousins italiens. C'est un truc de rallye contre-la-montre où il faut appuyer sur un chronomètre fixé à un casque monté sur un tambour, relâcher l'embrayage et partir. Au retour, on le décroche et, comme dans tout rallye, on a son chrono. Les coureurs partent toutes les minutes, à peu près…
Bien sûr, il fallait que nous apportions notre touche personnelle à l'événement en collaborant avec Honda Indonesia, qui nous a fourni quatre CRF 250 à démonter et à remonter. Et c'est ce que nous avons fait. En un temps record, rien que ça. Avec un peu plus d'un mois pour le faire, nous avons transformé ces vilains petits canards en merveilles à deux roues. Un grand merci à Arwin, Koko et le reste des Bengkel Boys. Excellent travail. Les motos qui sont sorties sont époustouflantes, même si de nombreuses réparations sont nécessaires après le massacre d'aujourd'hui. Deux des motos ont un look vintage, l'une est de style scrambler et la dernière arbore une couleur vert militaire et une touche enduro.
La prochaine étape était la piste. Quel que soit notre projet, il fallait qu'il soit réalisable, mais aussi stimulant et très amusant. Nous avons placé notre départ là où nous ferons le motocross demain. Nous avons utilisé les premiers virages de la piste MX de Tibah. Une intersection à travers le talus supérieur au troisième virage a envoyé les pilotes par-dessus et dans un creux, les renvoyant de l'autre côté de la piste MX où nous avons pris un saut avant de les pousser sur un chemin de vaches, entre des arbres, jusqu'à la plage.
Les gens adorent rider sur la plage. Nous adorons rider sur la plage. Juste le long de la ligne de marée, le sable est un vrai plaisir. On y vit un moment de détente. On entend presque sa propre musique. Ce n'était pas exactement ça. Plus on remonte la plage vers les arbres, plus le sable est sec, meuble et on peut s'y planter la roue avant avant même de pouvoir dire « Piña Colada ». Si vous êtes le troisième à courir, c'est un vrai plaisir de s'y frayer un chemin. Si vous êtes le trentième, vous avez du sable mou, défoncé et sillonné jusqu'aux genoux. C'est un vrai travail, tant pour l'homme que pour la machine.
Nous avons placé un peu d'eau sur le chemin des cavaliers, parfait pour qu'ils puissent voler à travers ou s'immerger, et des pentes en montée et en descente. Il y avait de quoi amuser toute la famille. Il y avait même une vache balinaise attachée à un arbre qui ruminait et nous regardait filer, nous autres humains.
Nous avons traversé la moitié de la horde de coureurs avant de laisser les dames essayer leurs DT et GL Pro vintage. Elles ont donné le meilleur d'elles-mêmes. Mieux que beaucoup d'hommes, élégantes et déterminées, elles ont enthousiasmé la foule qui les a acclamées et interpellées.
Certains membres de BK avaient amené leurs motos VMX de Java et se sont lancés à leur tour. C'était fabuleux de les voir pousser leurs machines plus fort et plus vite. Ils ont pris le départ tous ensemble, préférant la rivalité amicale à la minute d'écart. Du point de vue du spectateur, c'était bien plus amusant, surtout de les voir s'ébattre sur le sable profond de la plage sous les tentes.
Et puis c'était fini, la journée nous quittait comme l'humidité que nous absorbions pour contrer le soleil brûlant. Mais quelle plage pleine de divertissements nous avons eue ! C'est une nouveauté cette année, mais c'est un événement qui n'est pas près de disparaître. Il est temps de commencer à planifier le prochain.
Paroles d'Ano
Images de Keli, Adi, Harry, Giang, Bearroll 










































































